Comme je vous le disais , hier, je suis très heureuse que ces promenades à travers ma région vous plaisent !! Une précision pour Sophie, je n'habite pas dans les Ardennes, mais dans l'Aisne d'où l'explication de mon pseudo Micki 02 (02 est le numéro du département de l'Aisne, pour notre ami Bill). En fait, j'habite en Picardie mais je suis Champenoise d'origine et native de Reims.
Aujourd'hui, je vous emmène encore dans mes souvenirs d'enfance avec cette façade d'un grand magasin situé dans le prolongement du théâtre. A l'origine il s'appelait les Magasins Modernes, l'ensemble est construit sur le même schéma que les grands magasins parisiens, tels qu'ils ont été présenté par Zola dans Au Bonheur des dames. Les rayons, disposés sur trois étages plus un sous-sol, présentaient tout ce que l'on pouvait souhaiter, alimentation, vêtements, livres, disques, jouets... un avant-goût d'hypermarché, avec le charme en plus.
Mais si ce magasin reste cher dans le coeur de ma génération c'est qu'il proposait, chaque année, au mois de décembre, la plus grande concentration de jouets de la région !! Mon conjoint qui habitait l'Aisne venait chaque année, en train, avec sa maman, ses frères et soeurs, admirer ce qu'il allait demander au père Noël. C'est ici que j'ai rencontré le père Noël pour la première fois, on pouvait se faire prendre en photo avec lui, et à l'époque il n'y en avait pas à tous les coins de rue !
Encore des souvenirs, mais je pense que nous avons tous cette même mémoire en des lieux différents.
Devant le magasin, un vieux monsieur aveugle jouait de l'accordéon et un marchand vendait des marrons chauds, l'hiver.
Bonne journée
je comprend que ce retour en arrière t'émeus ,je suis ravie de connaitre cette ville où mon fiston travaille ,j'ai l'impression grâce à toi que je suis tout près de lui et que la distance est abolie
RépondreSupprimermalgré que reims ait été quasiment détruite pendant la guerre il reste ,heureusement de beaux bâtiments!!!
bonne journée
bises
Bonjour.
RépondreSupprimerDifférence d'âge oblige, je n'ai pas connu les mêmes choses. Dans ma jeunesse, c'était un Prisunic, le grand magasin le plus important de Boulogne-sur-mer dont une bonne partie de la ville avait été rasée pendant la dernière guerre et reconstruite en quadrilatères de béton... sans aucun charme. Quant au Père Noël de l'époque, à la limite on en rencontrait un le 24 devant ce même Prisunic...
Bonne journée et bisous.
Bonsoir,
RépondreSupprimerJ'ai encore quelques photos de Reims à vous présenter, concernant les compagnons du Devoir rémois,je me souviens que certains étaient partis dans les années 80 à New York pour refaire une beauté à Miss Liberty à l'occasion des fêtes de l'Indépendance, il me semble... ton fils Josy en a peut être entendu parlé ?,les Champenois étaient très fiers l'époque.
Bonne soirée et à demain
Bizz
Bonsoir,
RépondreSupprimerMerci pour les précisions Micki et pour cette
nouvelle page d'histoire.
Moi, j'allais au BHV avec mes parents et je cochait tout sur le catalogue du Père Noël.
sophie
Somehow j'ai raté ce poste hier, mais il est très bien apprécié. Lorsque j'étais un jeune garçon qui grandit dans une petite ville de l'Oklahoma, je ne pouvais pas imaginer un magasin de 3 étages. Je me souviens de quelque chose comme ça quand nous avons rendu visite à Tulsa, mais il est loin d'être aussi élégant.
RépondreSupprimerJe suis heureux que vous avez de bons souvenirs de Santa Claus. Vous savez bien sûr que j'ai une relation particulière avec le Père Noël.
Retour dans les années 1980 il y avait un grand projet de collecte de l'argent afin de rénover la statue de la Liberté. Le cadre en fer qui tient tout ensemble est en train de rouiller et a dû être remplacé. Il a été payé pour tous avec de l'argent privé. Nous aimons Miss Liberty école et chaque enfant sait qu'il est un cadeau du peuple de France.
L'image du vieil homme avec le Accordian est très sentimental. Vos histoires me donnent le sentiment d'un lieu où la beauté est plus appréciée que la plupart des endroits. Il est approprié que la belle Miss Liberty est venu pour nous de la France.