dimanche 27 septembre 2009

Le billet du 27 septembre




Bonjour,
comme promis voici le compte rendu de ma première leçon d'équitation. Tout d'abord, nous n'étions que trois pour ce cours, et trois débutants. Nous avons fait connaissance avec nos monture. Moi, je montais un cheval nommé Némo, très beau et très gentil. Grâce à toutes ces années passées à accompagner ma fille, la séance pansage et "sellage"" s'est passée sans incident. Ensuite, nous sommes allés dans une carrière où nous avons dû enfourcher nos montures, ce que j'ai réussi à faire sans trop de difficulté ! Ma fille a fait un petit film de ce moment crucial avec l'appareil photo mais je ne sais pas comment le mettre sur le blog. Il reste néanmoins les photos !
Nous avons marché au pas, fait un peu de trot ! J'y retourne la semaine prochaine ! Vivement samedi !
A bientôt

vendredi 25 septembre 2009

Le billet du 25 septembre


Bonjour,
Aujourd'hui est la veille d'un grand jour ! Demain, j'ai décidé de prendre ma première leçon d'équitation ! A force d'emmener ma fille toutes les semaines au centre équestre, il fallait bien qu'un jour cela arrive ! Je dois avouer que c'était mon rêve lorsque j'étais gamine, sauf qu'à l'époque, c'était compliqué, il n'y avait qu'un centre équestre et il était loin et mes parents n'avaient pas le temps de m'y emmener, ils travaillaient et à l'époque, les parents s'occupaient moins des activités des enfants que maintenant. Bon, je ne sais pas ce que cela va donner, peut être que morte de peur, je vais faire là ma seule et unique leçon !! Promis, je vous raconte tout ! Les filles tiennent à m'accompagner, j'espère que je ne serais pas trop ridicule !
A bientôt !

mardi 22 septembre 2009

Le billet du 22 septembre

Bonjour

En ce 22 septembre, premier jour de l'automne, voici un poème de Guillaume Apollinaire que j'ai appris lorsque j'étais enfant. Le poète a combattu sur le Chemin des Dames, une stèle est érigée là où il fut blessé ...


Automne malade

Automne malade et adoré
Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers

Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n'ont jamais aimé

Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé

Et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu'on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu'on foule
Un train
Qui roule
La vie
S'écoule


Mais Apollinaire est aussi célèbre pour ses calligraphies, en voici une ...


Bonne journée !

lundi 21 septembre 2009

Le billet du 21 septembre


Bonjour,

Dernière image de l'été, aujourd'hui, l'automne arrive demain !
Ces vacances ont été l'occasion pour Clara d'apprendre, enfin !, à nager. Bon, d'accord à 7 ans, elle n'était pas encore en retard, mais cela devenait pénible lorsque nous allions à la piscine de devoir rester avec elle dans le petit bassin.


Nous avons profité du soleil et de la piscine en plein-air situé dans une commune proche pour passer à l'action. L'avantage, ici, c'est que les groupes sont petits, les enfants apprennent plus facilement. Vincent avait appris nager là aussi, Clémence, elle, avait profité de vacances dans les Landes. Maintenant, ils sont tous nageurs. Nous en avons profité pour aller à la piscine la semaine dernière. Nous avons fait un tour dans le grand bassin, en famille, c'était très sympa !

Bonne journée !

vendredi 18 septembre 2009

Le billet du 18 septembre


Bonjour,

L'automne commence à se faire sentir dans la région. J'ai envie de repartir sur le Chemin des Dames. il restait dans mon album quelques photos que je n'avais pas encore montrées.
Ce monument se trouve à Craonnelle. Il a été érigé en 1928 grâce à une souscription lancée par les départements du Sud-ouest de la France. Il rend hommage aux combattants du 18e RI de Pau, du 34e RI de Mont-de-Marsan et le 14e régiment d'artillerie de Tarbes.
Au pied du monument, on peut voir un homme, un paysan vêtu du traditionnel costume et coiffé d'un béret basque. Il tourne le dos au champs de bataille et regarde vers son pays natal.


Ce monument est l'oeuvre du sculpteur Claude Grange. Ce sculpteur a réalisé un bas relief du Mémorial de la France combattante, monument installé sur le mont Valérien près de Suresnes (Hauts-de-Seine).
Voilà encore une oeuvre qui nous rappelle que le Chemin des Dames fait partie de notre mémoire collective, tous ont combattu, les Bretons (dont mon grand-père paternel), les Africains, les Basques ... toute une génération d'hommes est venue mourir ici loin de sa famille et de ses racines. J'emmène régulièrement mes enfants sur ces lieux de mémoire afin que jamais on n'oublie.

Bonne journée

samedi 12 septembre 2009

Le billet du 12 septembre


Bonjour,

Pour ce week-end, je vous emmène pas très loin de chez moi, à notre petite église de village. J'ai découvert grâce à un ami spécialiste de l'histoire de notre commune une particularité de cette église. Si on regarde bien au centre de la photo, on peut voir une sorte de rond noir sur le mur de l'église. Il s'agit, ni plus, ni moins d'un boulet de canon.
Ce boulet de canon daterait des guerres de religion, il s'agirait d'un modèle particulier spécifique de cette époque. J'avoue, à ma grande honte, ne pas y connaitre grand chose en arme et encore moins en boulet de canon ! Sa présence sur le mur de l'église laisserait entendre qu'il y a eu des protestants dans le village et qu'on se serait battu au nom de Dieu !


Alors, histoire ou légende, je ne sais pas c'est un peu comme le reliquaire de saint Médard, personne ne sait s'il contient vraiment un fragment d'os de doigt du saint ...

A bientôt.

jeudi 10 septembre 2009

Le billet du 10 septembre

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Bonjour,

Un peu de détente aujourd'hui. Lorsque nous partons nous promener avec les enfants il ne faut pas croire que nous restons toujours sagement à écouter le guide. Nous en profitons aussi pour faire des sottises ! Lors de notre dernière escapade, nous avons profité du soleil après le repas. Face au musée de Fourmies se trouve un joli petit parc, traversé par un ruisseau où sont plantés quelques arbres.
Les enfants ont fait une grande partie de cache-cache, petits et grands, le plus jeune a 6 ans et la plus vieille 13 ans, ont couru, sauté, crié, bref ils ont fait les idiots avant de rentrer écouter sagement le guide à l'écomusée !
La séance détente s'est terminée par une séance photo ! une belle occasion d'immortaliser ces instants, nous avons, désormais mon amie et moi les même photos accrochées dans nos cuisines : ces enfants et les miens faisant les clowns dans le Nord.


Bonne journée !

mercredi 9 septembre 2009

Le billet du 9 septembre


Bonjour,

Je poursuis la visite de ce musée de Fourmies que je recommande à ceux qui passent dans le Nord de la France. L'ensemble de machines étaient à l'époque (au XIXe siècle) actionné grâce à la machine à vapeur. Voici l'immense chaudière qui servait à chauffer l'eau et actionner le système. Cette chaudière a continué à être utilisée après l'arrivée de l'électricité pour chauffer et humidifier l'usine. L'ouvrier chargé de l'alimentation en charbon dormait en haut de façon à être toujours sur place.


Un système astucieux de sangles et de treuils mettait en mouvement l'ensemble des machines, comme on peut le voir en haut de la photo; L'inconvénient majeur c'était en cas d'accident sur une machine, il était impossible de l'arrêter puisqu'elles fonctionnaient toutes ensemble. De nombreuses ouvrières se faisaient prendre les cheveux dans les rouleaux et ne devaient leur salut, parfois, qu'à un bon couteau qui coupait la mèche de cheveux.
J'ai pris le système en photo de plus près, malheureusement je n'ai pas pu déplacer la fenêtre (!) et j'ai un joli contre-jour !! Je pense, néanmoins que cette photo donne une bonne idée du système.
Bonne journée !

mardi 8 septembre 2009

Le billet du 8 septembre


Bonsoir,
Pour une fois, je passe plus tard .... le matin, j'ai du mal à trouver le temps de passer avant de partir travailler. Je voudrais vous présenter deux photos d'objets qu'on ne trouve pas souvent dans nos musées. Il s'agit d"'une machine à laver exposée à l'écomusée de Fourmies. Cette photo est un gentil clin d'oeil à notre ami Bill qui pense parfois que les musées américains sont moins intéressants que les nôtres car il n'y a pas d'objets anciens. Voilà la preuve qe chez nous aussi, en Europe, on aime se souvenir de l'époque de nos grands-parents.


Voici un autre modèle présenté par Vincent, ce qui m'a fait sourire c'est la marque de cette machine : Peugeot, marque qui est pour nous Français uniquement une grande marque de voitures ! Au XIXe siècle, on fabriquait des machines à laver chez Peugeot ! Vous pouvez constater qu'avant l'arrivée de l'électricité, on utilisait beaucoup la force humaine grâce à la manivelle. J'avoue que je préfère nettement ma propre machine à laver capable de laver 6 kg de linge en 30 minutes !
Bonne soirée

vendredi 4 septembre 2009

Le billet du 4 septembre


Bonjour,

Je poursuis ma présentation du musée de Fourmies avec le métier Jacquart. Ce métier à tisser conçu au début du XIXe siècle par un Lyonnais, Monsieur Jacquart fonctionne grâce à des carte perforées qui guide le aiguilles. Il est parois considéré comme l'ancêtre de l'ordianteur.
A Lyon, l'arrivée de ce métier est la cause de la révolte des Canuts (les tisseurs lyonnais).
Dans ma région il a beaucoup été utilisé. Il est la cause d'une particularité architecturale : dans certains villages les maisons sont construites toutes en hauteur : il s'agissait de loger le métier à l'intérieur car souvent les gens tissaient à la maison, la production était ramassé régulièrement.
Voilà un exemple de production ...

Bonne journée

mercredi 2 septembre 2009

Le billet du 2 septembre


Bonjour,
Aujourd'hui en ce jour de rentrée scolaire, je veux rendre hommage à un homme français important du XIXe siècle : Jules Ferry. C'est lui qui, dans les années 1880, a rendu l'instruction obligatoire. Il est le père de cette école publique, laïque, gratuite et obligatoire qui fait parfois râler mes enfants, quoique ils râlent beaucoup moins depuis notre visite à Fourmies.
Lorsque nous avons visité le musée des filatures, les enfants ont appris qu'ici travaillaient des enfants, l'âge légal pour pouvoir travailler était 8 ans, mais bien souvent les enfants venaient avec leur mère, dès l'âge de 6 ans. Ils étaient utilisés pour nettoyer les alentours des métiers afin que la laine ne se salisse pas.

Nous avons vu un métier particulier, dont une partie était en mouvement : elle avançait lentement pour tirer le fil et reculait d'un grand coup, très vite, l'enfant profitait de ce mouvement pour se glisser dans le métier et ôter les saletés. Malheureusement, il arrivait, parfois, que fatigué par ses 13 heures de travail, le gamin n'avait pas le temps de se retirer avant le retour du métier, il était alors écrasé par la machine.
Dès les lois Ferry relatives à l'enseignement, les enfants ont déserté les filatures pour l'école, bon d'accord, le problème du travail des enfants ne s'est pas réglé en un jour, mais peu à peu, les jeunes enfants ont retrouvé leur place, une place loin de l'usine.


Un peu plus loin dans le musée est reconstituée une rue de Fourmies fin XIXe, j'ai pris les enfants en photo devant la reconstitution d'une classe de l'époque ...
Bonne journée et bonne rentrée à tous !

PS : sur la photo vous avez de gauche à droite : Clara, Florent, Vincent, Clémence et Esthel (la soeur de Florent), Esthel et Florent sont amis avec mes enfants depuis leur naissance, leur mère était la première nourrice des enfants.
PPS : aujourd'hui, mon blog fête ses 7 mois !

mardi 1 septembre 2009

Le billet du 1er septembre




Bonjour,

Dernier jour de vacances pour les enfants, je vous laisse un souvenir des ces jours heureux (!) la suite de notre escapade de jeudi.
Après l'atelier du verre, nous sommes allés visiter l'écomusée de Fourmies. Ici se tenait une filature, le bâtiment a été transformé en musée. Notre guide nous a présenté les métiers à tisser qui étaient utilisés au XIX e siècle, la ville de Fourmies avait la réputation de fabriquer le fil de laine le plus fin du monde. La laine provenait de la région mais aussi d'Angleterre et de Nouvelle-Zélande (déjà réputée pour la qualité de ces mérinos !).



Plusieurs étapes étaient nécessaire pour parvenir à la bobine de fil (photo du haut), la laine était nettoyé, cardée sur plusieurs machines successives, comme on peut le voir sur la première photo (avec au premier plan Clara et son ami Florent fascinés par les explications!)
Ici, les femmes travaillaient 13 heures par jour, six jours su sept, dans la chaleur et l'humidité, sans oublier le bruit. Notre guide a fait fonctionner trois cardeuses en même temps pendant quelques minutes, le bruit était insupportable, quand on sais qu'une cinquantaine de machines fonctionnaient 13 heures durant !



Plusieurs filatures travaillaient dans la région, je pense que dès que l'on franchissait les portes de la ville, on devait entendre le bruit des machines provenant de toutes les filatures. Ces filatures ont toutes fermées dans les années 70 pour les dernières.
Bonne journée !